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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 07:50
Mao Zedong, le "Grand Timonier" à la tête de la République Populaire  de Chine de 1949 à 1976.

Mao Zedong, le "Grand Timonier" à la tête de la République Populaire de Chine de 1949 à 1976.

Introduction :

"Quand la Chine s'éveillera... alors le monde tremblera" . Cette phrase, qui est tirée d'un ouvrage d'Alain Peyreffite, ministre de Charles de Gaulle, est en fait une citation de Napoléon. Elle illustre dans les années 1960 le nouveau rôle joué par la Chine dans les relations internationales, et l'intérêt que lui porte certaines nations , dont la France, dans un contexte de guerre froide exacerbé.

Ce pays est depuis l'antiquité un des foyers de peuplement majeur du monde, et au XVIII e siècle, il est le pays le peuplé du monde. Autocentré, convaincu de la supériorité de sa civilisation, " L' Empire du milieu" est caractérisé par une culture riche, une administration efficace... et une lutte pour le pouvoir de tous les instants au sommet de l’état. Le pays alterne les phases d'ouverture et de fermeture, au gré des vicissitudes de son histoire, de l'expansion et la contraction de sa surface, ou de son influence sur le continent...

Au XIX e siècle, la Chine manque le virage économique de la révolution industrielle et reste une puissance basée sur l' agriculture et le commerce et demeure  à la merci des catastrophes naturelles qui occasionnent des famines terribles... Elle ne peut pas s'opposer aux appétits territoriaux des occidentaux qui forcent l'ouverture du pays à partir de 1860, période forte de la colonisation, ce sont les  "traités inégaux", réduisant le pouvoir de l'Emperieur. Les "seigneurs de guerre" s'affranchissent du pouvoir central auquel ils sont en  théorie soumis... A  la fin du siècle, les occidentaux sont maitres des grandes villes chinoises...

Les occidentaux se partagent " le gâteau chinois" , sous le regard d'un mandarin ( fonctionnaire de l'Empire) qui est impuissant.

Les occidentaux se partagent " le gâteau chinois" , sous le regard d'un mandarin ( fonctionnaire de l'Empire) qui est impuissant.

Shanghai dans les années 1920-1930 avec la présence des Européens

Peu de temps après la nomination du dernier empereur de Chine, Pu-YI en 1908, le pays est en proie à de graves troubles, En effet, après la révolution de 1911, le Guomintang ( parti nationaliste chinois) créé par Sun Yatsen, proclame la république, L'empire disparait en 1912. Mais le Guomintang ne peut se maintenir au pouvoir, parti démocratique et socialiste modéré, il est victime de luttes internes graves, Sun Yatsen est obligé de se réfugier au Japon, Il modifie son idéologie et adopte une ligne révolutionnaire. Il revient en Chine en 1918, et cherche à imposer ses idées, dans la région de Canton en particulier, mais il se heurte aux seigneurs de guerre locaux et manque de moyens... En 1919 éclate la révolution du 4 mai, menée par 3000 étudiants à Pékin qui protestent contre le traité de Versailles, qui cède une partie de leur pays au Japon. En 1922, Sun Yatsen est contacté par des agents de l'URSS, qui lui proposent une alliance avec le PC Chinois fondé en 1921. Il reçoit une aide financière et militaire de l'URSS, les deux partis forment un front uni pour lutter contre les "seigneurs de la guerre". La guerre civile éclate alors, elle oppose les deux partis à ces derniers . A partir de leur base du sud, les nouveaux associés cherchent à étendre leur influence, mais en 1925 Sun Yatsen meurt. Son successeur , Tchang kai chek, est un nationaliste , et il n'accepte pas la codirection avec le parti communiste chinois, en avril 1927, à Shanghai, il lance de terribles massacres dans la ville contre la population et les communistes, c'est la rupture entre les deux partis.

La guerre civile en Chine dans les années 1920.

Pendant dix ans, les deux partis vont se livrer une guerre sans merci, mais l'invasion de la Chine par le Japon en 1937 et les atrocités commises par les troupes japonaises forcent les deux partis à s'allier à nouveau., alliance qui durera tout le temps de conflit.

La chine dans les années 1930-1940.

En 1945, la Chine accède au conseil de sécurité de l'ONU, mais dès 1946, la lutte ente les nationalistes et les communistes reprend. En 1949,les nationalistes de Tchang Kai check sont vaincus. Le Parti Communiste Chinois déclare la création de la République Populaire de Chine, le premier octobre 1949, Mao Zedong en devient le premier dirigeant.

Problématique : Depuis 1949, quelles voies ont-été suivies par la Chine pour accéder au statut de puissance mondiale ?

I) La République Populaire de Chine , une fille de l'URSS à la puissance limitée ( 1949-1976)

1) la mise en place du régime

A) Un autre satellite de l'URSS ?

• "Révolution et terreur rouge". En 1949, la chine ne produit plus que 75% du riz d’avant guerre et sa production industrielle n’est que de 55% de celle de 1936. Le pays est épuisé par plus de 20 ans de guerre, La priorité du nouveau gouvernement est donc la reconstruction. Le régime doit récompenser ceux qui ont soutenu Mao Zedong, les paysans et...les femmes.

En 1950 la famille patriarcale est abolie, les femmes gagnent l’égalité juridique

La terre des grands propriétaires est redistribuée à 300 millions de paysans (45% des terres changent de main)

"La terreur rouge" fait entre 4 et 6 millions de victimes. Les autorités locales doivent identifier au moins une famille d’ennemis du peuple par village. Le goulag chinois (laogai) est inauguré

• « Pencher d’un seul coté »
Mao choisit alors de « pencher d’un seul coté » (1949), c’est à dire de rejoindre le camp soviétique. En 1950 un traité d’amitié, d’alliance et d’assistance mutuelle est signé. Les USA sont furieux, ils doivent revoir leur stratégie en Asie, en particulier vis à vis du Japon. Les nationalistes réfugiés à Taïwan deviennent les seuls représentants de la Chine à l'ONU, au conseil de sécurité.

L’URSS obtient des bases à Port-Arthur et Dalian en vertu d'accords avec la Chine, l'URSS "protège" ainsi le littoral chinois d'une éventuelle agression des USA. les accords se poursuivront jusqu'en 1955.

En octobre 1950 la Chine envoie un million de « volontaires » secourir l’armée nord-coréenne en déroute devant l’intervention de l’ONU. ( voir cours sur la puissance des USA) Le général Mac Arthur propose de bombarder les grandes villes chinoises avec l’arme atomique mais il est révoqué par le président Truman en 1951. Les différentes actions militaires se soldent par un relatif "status quo",à ceci près que l'on compte près de 2.4 millions de morts, dont 54 000 américains...

. C'est une période très compliquée pour les USA qui entrent dans la période la chasse aux sorcières" et du "Roll Back " avec l'arrivée au pouvoir d'Eisenhower en 1953.

A partir de 1953, alors que l’armistice de Pam Mun Jon met fin à la guerre de Corée, l’ancrage sur le modèle soviétique se confirme :

des plans quinquennaux mis en place
◦ une constitution sur le modèle soviétique est adoptée
◦ la collectivisation des te
rres, qui tardait, est accélérée

◦ les entreprises industrielles sont nationalisées.

2 – Une nouvelle influence en Asie

Une Chine plus étendue ?

La République populaire reprend en grande partie le contrôle de l’espace de l’empire chinois :

Le Tibet, quasi indépendant depuis 1913, est envahi en 1950 ; la RPC impose un accord qui le place sous souveraineté chinoise en 1951. Le dalaï-lama, chef politique et religieux du Tibet accepte de jouer un rôle officiel jusqu’en 1959, date à laquelle il s’enfuit en Inde à la grande fureur de Mao Zedong. Commence alors pour le Tibet une phase de colonisation par l'ethnie Han majoritaire.

L’URSS rend le Xinjiang ( extrême ouest ) à la Chine en 1949 et ses bases (Port-Arthur, Dalian) en1955.
En revanche la Chine, à la faible marine, ne peut s’emparer de Taïwan, soutenue par les Américains (traité de défense de 1954, en pleine période de pactomanie américaine)

La RPC, deviennent des leaders du tiers-monde qui se constitue, alors que la décolonisation très avancée en Asie débute à peine en Afrique.
Les USA qui organisent un embargo contre la Chine.Ils deviennent alors les ennemis principaux du régime ; ils sont dénoncés comme un « tigre de papier » par Mao zedong qui entend par là que les USA sont une puissance qui à l'apparence de la puissance. Sur la scène internationale, la Chine apparaît à différentes occasions, grâce au rôle clé quelle joue pour soutenir les forces communistes dans les grandes crises asiatiques du début de la Guerre froide : guerre de Corée et guerre d’Indochine :

  • en 1953 elle figure à la table des négociations de l’armistice de Pam Mun Jon qui met fin au conflit en Corée.
  • en 1954, son ministre des affaires étrangères, Zhou Enlai, est un des artisans des accords de Genève qui mettent fin à la guerre d’Indochine avec la France.
  • en 1955 la Chine, pourtant proche de l’URSS, participe à la conférence de Bandung qui rassemble les partisans de non-alignement. Elle se rapproche de l’Inde et apparaît comme un possible chef de file des peuples du tiers-monde luttant pour leur indépendance. C'est cependant une attitude assez étrange, puisque la Chine fait partie du camps socialiste, il faut ici comprendre que la mort de Staline marque le début d'un éloignement entre la Chine et l'URSS, éloignement qui éclatera au grand jour après le XXe congrès du PCUS en 1956 ou Khrouchtchev annonce la Déstalinisation , ce que refuse Mao Zedong.

la conférence de Bandung et l'intervention de Zou Enlai, ministre des affaires étrangères de Mao Zedong

B – La rupture avec l’URSS, la Chine à la recherche d'une voie propre pour le socialisme (1957 – 1976)

1 – La Chine s’éloigne puis rompt avec l’URSS

- L’éloignement
En 1956 les dirigeants chinois accueillent mal les nouvelles qui leur viennent du XXe congrès du Parti communiste de l'union soviétique. Ils rejettent l’idée de "coexistence pacifique" de Khrouchtchev comme celle d’une évolution pacifique vers le socialisme. D’autre part, le culte de la personnalité de Mao plus vigoureux que jamais entre en contradiction avec les idées nouvelles de Khrouchtchev
Mao fait lui-même une critique du modèle soviétique, veut se doter de l’arme nucléaire, et cherche la"voie chinoise vers le socialisme"

- Une rupture inévitable
L'URSS abroge son traité de coopération nucléaire avec la Chine, rappelle ses experts en 1960. La rupture est officielle en 1962 alors que des incidents de frontière éclatent au Kazakhstan. Lors de la crise de Cuba en octobre de la même année, Pékin critique Moscou d’abord pour son aventurisme et à l’issue de la crise pour sa capitulation, ce que Mao considère comme un affront au socialisme.
La Chine affirme son indépendance en refusant de signer le traité de Moscou de 1963 qui met fin aux essais nucléaires atmosphériques et fait exploser sa première bombe A en 1964. Elle se rapproche au même moment de la France, qui voit en La Chine un interlocuteur dans le camp socialiste, comme elle même se voit en alternative aux USA...

Elle développe la théorie des "Trois mondes" qui régiraient l’ordre géopolitique mondial en 1974:

  • Les deux superpuissances à la recherche de l’hégémonie régionale : l’URSS et les États-Unis. Elles représentent une grave menace pour les autres. L’URSS est jugée la plus agressive et la plus dangereuse.
  • Les autres pays développés : ils sont liés aux superpuissances par un rapport de dépendance, mais essayent de lutter contre elles.
  • Les pays en voie de développement et la Chine : ils ont des intérêts communs reposant sur la lutte contre l’hégémonie du premier monde.

2 – Les politiques utopiques de Mao Zedong

Mao se dirige vers d’autres solutions que celles préconisées à Moscou et mène plusieurs expériences volontaristes successives :
L'épisode des « Cent Fleurs » et le « Grand bond en avant » (1957- 1961)
En février 1957 Mao Zedong demande que les bons communistes dénoncent les « mandarins rouges », responsables des injustices et des difficultés. C’est le « mouvement des Cent Fleurs » pendant lequel les intellectuels, les étudiants, les ouvriers s’en prennent au parti unique et qui vire parfois aux troubles dans certaines provinces. L’impopularité du régime et de ses cadres surprend Mao zedong et au mois de juin 1957 le parti, effrayé par la tournure des évènements dénonce les « fleurs vénéneuses » et met fin au mouvement. Deng Xiaoping, chef du secrétariat du parti conduit la répression : plus d’un million de Chinois de tous horizons sont sanctionnés, généralement exilés pour une vingtaine d’année au fin fond des campagnes.

En mai 1958 est lancé le « Grand bond en avant ». On généralise les communes populaires, qui regroupent des villages. Ce sont à la fois des unités de production agricole et industrielle visant à l’autosuffisance, et le nouveau cadre administratif, politique, social et militaire du pays. Les paysans sont mobilisés pour des grands travaux, des hauts fourneaux de petite capacité sont construits dans chaque commune, les repas gratuits sont pris en commun et les paysannes jettent leurs casseroles pour fabriquer de l’acier, qui se révèle inutilisable.... La récolte 1958 est bonne, et on envisage le passage au communisme pour un avenir très proche.

Mais le « Grand bond en avant » tourne à la catastrophe car les paysans ne peuvent pas travailler à leurs récoltes, (puisqu'ils sont réquisitionnés pour les travaux industriels) qui pourrissent sur pied. Le parti n’ose pas critiquer Mao de peur des sanctions , et ce dernier poursuit cette politique alors même que les responsables du parti se rendent compte du désastre et de l’effondrement de la production (200 millions de tonnes de céréales en 1958 → 148 en 1961) : entre 18 et 23 millions d'habitants (pour 650 millions d’habitants) meurent de faim entre 1959 et 1961 (« les Trois années noires ») Liu Shaoqi, numéro 2 du régime, met fin à cette politique et remplace Mao Zedong à la présidence de la République et lance, avec Deng Xiaoping, une redistribution des terres collectives aux familles qui s’engagent à livrer une partie de la récolte à l’Etat et peuvent disposer du reste.

La « révolution culturelle » (1966 – 1969)
Mao Zedond n'entend pas abandonner le pouvoir, et réagit en lançant une révolution dans la révolution pour éliminer les « mandarins rouges » qui s’opposent à lui (Liu Shaoqi, Deng Xiaoping). Pour cela il appelle à la "révolution culturelle".

En 1964, sa femme, Jiang Qing, réforme l’opéra de Pékin en y faisant jouer des pièces mettant en scène des héros positifs communistes.

L’armée distribue le « Petit livre rouge », des citations de Mao qui doivent servir de catéchisme à tous les Chinois.

En 1966, à l’université de Pékin, des dazibaos, « affiches en gros caractères », dénoncent les « révisionnistes » ceux qui critiquent Mao Zedong, qui sont attaqués par des groupes d’étudiants maoïstes, c’est le véritable début de la révolution culturelle qui va durer 3 ans, jusqu’en 1969. le maoïsme devient même en occident une posture politique, chez les étudiants en mai 1968 en France par exemple. On livre à la jeunesse déchainée des Gardes rouges les « cadres engagés dans la voie de la restauration du capitalisme, les Khrouchtchev chinois et leurs complices », on détruit les bâtiments, des statues, des "vieilleries" car « toute rébellion est juste ». Les Gardes rouges humilient, frappent et tuent des milliers de suspects sans une intervention de l'armée... Des groupes de Gardes rouges « loyalistes » et « rebelles » s’opposent dans les grandes villes et s’en prennent aux diplomates étrangers dans la capitale.

Mao utilise l’armée et l’unité 8 341, chargée de sa protection, pour reprendre le contrôle de la situation qui dégénère, et 16 millions de jeunes sont envoyés dans les campagnes pour y être "rééduqués" par les paysans. Il clôt la révolution culturelle en 1969, fait le ménage au sein du parti.Cependant, il faut en finir avec des deux acteurs principaux de la mise à l'écart de Mao Zedong. Il fait exclure Liu Shaoqi du parti, il mourra en prison, Deng Xiaoping a échappé de peu à la mort, il fait amende honorable et attend son heure...

3 -le tournant diplomatique Chinois.

le repositionnement géopolitique de la Chine
Si Mao a un certain prestige auprès de jeunes révolutionnaires occidentaux (« maoïstes » de mai 1968 en France par exemple), sa politique étrangère connait peu de succès.

Une seule démocratie populaire s’est ralliée à la Chine : l’Albanie, ce qui en dit long sur l'incapacité de la Chine à fédérer autour d'elle...

En Afrique les Chinois ont des intérêts et une influence en Tanzanie, mais le continent est surtout sensible à l'aide soviétique, en particulier dans les années 1970.
En Asie la Chine a deux ennemis principaux : l’URSS et à l’Inde, ce qui la conduit à se rapprocher du Pakistan, s’éloigner de la République démocratique du Vietnam (proche de l’URSS) que la Chine à pourtant soutenue depuis 1964.
En 1969 les incidents de frontière très graves éclatent avec les soviétiques le long de l’Oussouri, ceux-ci envisagent d’utiliser l’arme atomique et sondent les Américains. Alors qu’en 1967 ces derniers encourageaient les pays d’Asie du sud-est à former l’Asean pour contrer le communisme, les États-Unis vont maintenant chercher à affaiblir l’URSS en se rapprochant de la Chine. Ils ont aussi leurs propres intérêts à défendre, la situation désastreuse au Vietnam est une occasion à saisir pour partir "honorablement"...

- en 1971 l’équipe de Ping-pong des Etats-Unis accepte une invitation en Chine, et la même année H. Kissinger( ministre des affaires étrangères des USA) se rend secrètement dans le pays pour préparer une visite de Nixon( président des USA)
- les USA lèvent leur véto à l’entrée de la République Populaire de Chine à l’ONU qui occupe le siège de la Chine au conseil de sécurité alors que Taïwan est exclu de l’organisation (ce que n’avaient pas prévu du tout les dirigeants américains)

"L'Assemblée générale... décide de rendre tous ses droits à la République populaire de Chine et de reconnaître les représentants de son gouvernement comme seuls représentants légitimes de la Chine aux Nations unies, et d'expulser parallèlement les représentants de Thang Kai-chek de la place qu'ils occupaient illégalement aux Nations unies et dans toutes les organisations qui en dépendent."

Résolution 2 758 (XXVI) de l'ONU, 25 octobre 1971.
- R.Nixon vient à Pékin rencontrer Mao en février 1972.

Les dernières années de Mao
Pendant la révolution culturelle, la situation du pays s’est dégradée : la production a baissé (85% de celle de 1965), les recettes de l’Etat se sont effondrées, la société est déstabilisée (délinquance, absentéisme au travail)
Le Parti Communiste Chinois est divisé entre Les pragmatiques (Zhou Enlai, Premier ministre, Deng Xiaoping) qui veulent relancer l’économie par Quatre modernisations :

- agriculture

- industrie

- science

-technologie et défense.

et Les idéologues, soutenus par Mao : la « Bande des Quatre » proches de sa femme Jiang Qing. Après la mort de Zhou Enlai, en janvier 1976, c’est le ministre de l’intérieur, Hua Guofeng, qui n’est d’aucun des deux clans, qui est choisi par Mao pour lui succéder et qui devient Premier ministre. Deng xiaping est destitué de ses fonctions dans le parti et l’armée.

La succession de Mao
Mao Zedong, meurt le 9 septembre 1976. Sa veuve et la « bande des quatre » sont arrêtés par Hua Guofeng. Celui-ci se veut l’héritier du "Grand Timonier" dont il fait construire le mausolée place Tiananmen. Il a un programme qui s’inspire du volontarisme maoïste, mais, sous pression de dirigeants militaires qui l’ont aidé à éliminer la Bande des Quatre, il doit accepter le retour au pouvoir de Deng Xiaoping en 1977.
Pour améliorer le sort des paysans, celui-ci soutient des initiatives locales de vente libre des surplus agricoles, qui ébranlent le principe de la collectivisation. Il formule son principe du « critère de la pratique » (« tout ce qu’à dit ou fait Mao n’est pas forcément juste, il faut juger d’après les résultats », et invente une formule qui aura un grand succès « qu’importe la couleur du chat, pourvu qu’il attrape les souris »).
Des dazibaos dénoncent Mao et ses excès, exigent une 5e modernisation : la démocratie. Deng Xiaoping utilise ce courant démocratique pour affaiblir définitivement Hua Guofeng et conquérir le pouvoir en décembre 1978.

la période Maoiste de 1958 aux années 1970

II – Réformes économiques , crise intérieure et ouverture internationale (1978-1992)

1 – Les réformes indispensables

• Deng Xiaoping place ses proches aux postes clés (Zhao Ziyang, Premier ministre, Hu Yaobang Secrétaire général du PCC)
Son programme tient d’abord dans les Quatre Modernisations qui sont mises en œuvre en 1978-79.

La priorité est accordée à l’agriculture : les communes populaires sont démantelées, les paysans peuvent exploiter individuellement une partie des terres et en vendre le produit sur les marchés, choisir leur production. La croissance est très nette.

Dans l’industrie, la planification devient indicative pour les entreprises privées, de petite taille, qui peuvent rechercher le profit.
Certaines entreprises d’état obtiennent le droit de former des joint-ventures avec des entreprises étrangères et 4 ZES (zones économiques spéciales, zones franches d’exportation – 1980) sont inaugurées pour gagner des devises et des transferts de technologie ; plus tard ce furent 14 villes côtières, puis 3 régions littorales ; en 1988 toutes les villes du littoral sont ouvertes puis en 1990 les villes des régions frontalières (Russie, Asie centrale, Birmanie, Vietnam)

La 4e modernisation, celle qui concerne le domaine militaire, est de moindre priorité, car il ne faut pas effrayer les partenaires, avancer discrètement. La politique de l’enfant unique annoncée en 1976, est vraiment lancée en 1978,pour permettre l’élévation du niveau de vie.

2 – Les relations avec l’occident apaisées

• Les relations avec l’occident s’améliorent et des relations diplomatiques sont établies avec les États-Unis en 1979, des accords commerciaux, de coopération et culturels sont signés. Deng Xiaoping se rend en voyage officiel aux États-Unis (1979)

En 1984 un accord sur la rétrocession de Hong Kong est signé avec le R-U pour entrer en vigueur en 1997, pour ne pas effrayer les milliardaires de Hong Kong, sur lesquels Deng xiaoping compte beaucoup pour les investissements sur le littoral, il lance la formule, : « un pays, deux systèmes »

C– Le mouvement de la place Tiananmen (1989), un épisode de crise du communisme international ou un mouvement spécifiquement chinois ?

Au milieu des années 1980, les réformes atteignent leurs limites (dégradation de la situation des campagnes qui manquent de capitaux et où le statut encore collectif des terres décourage l’investissement, système irrationnel des prix industriels qui génère une corruption en forte augmentation)

Zhao Ziyang et Hu Yaobang proposent d’intensifier les réformes (libéraliser les prix, diminuer la planification), et soutiennent une évolution vers la démocratie et critique la politique chinoise au Tibet, d’autres proposent un renforcement du contrôle de l’État.
En 1987, Hu Yaobang est limogé. C’est l’option autoritaire qui semble l’emporter en 1989, alors que dans le même temps ,c'est l'autre tendance qui s'impose dans les états socialistes en Europe en particulier. Gorbatchev mène la Glasnost et la Perestroïka en URSS et en Europe de l’est, la Chine, elle choisit la manière forte.
La mort de Hu Yaobang, le 15 avril 1989, assez suspecte, déclenche un mouvement de protestation démocratique des étudiants de Pékin qui se répand dans tout le pays. Gorbatchev, en visite officielle en Chine est détourné des lieux des manifestations par un service d'ordre impressionnant, mais la presse internationale rend compte des événements. 1 000 étudiants commencent une grève de la faim sur la place Tien’anmen.
Le 20 mai, Deng Xiaoping, débarrassé des ses hôtes encombrants, fait proclamer la loi martiale, des chars entourent Pékin mais la foule les empêche de pénétrer dans la ville. Les étudiants érigent une statue de la liberté sur la place, mais dans la nuit du 3 au 4 juin 1989 les chars pénètrent dans la ville et massacrent les protestataires, faisant vraisemblablement plusieurs milliers de victimes. Zhao Ziyang est limogé et placé en résidence surveillée, (jusqu’à sa mort en 2005) Deng ne renouvelle pas son erreur.... A la rentrée suivante les étudiants sont envoyés en rééducation auprès des militaires.

lII – Relance et approfondissement des réformes

A– Poursuivre les réformes et « fuir la lumière » (1989-1992)

Deng Xioaping veut que la Chine poursuive son développement économique, par des réformes de longue durée (un siècle), et dans la stabilité politique, sous le contrôle du parti. Sa succession est réglée entre 1990 et 1993 au profit de Jiang Zemin qui poursuit sur la même voie et fait adopter par le parti le principe de « l’économie socialiste de marché » en 1992. La terme est ambigu, il signifie simplement que le système économique de la Chine est le capitalisme libéral, mais que la direction du pays est assurée par le parti communiste, il n'y a donc pas d'évolution possible vers la démocratie.

En 1997, Deng xiaoping, Le « petit timonier », meurt, il est celui qui a enclencher le processus de libéralisation économique du pays, et qui l'a fait accéder du statut de puissance régionale à puissance mondiale.

Les réformes appliquées aux ZES sont accordées à toutes les régions qui les demandent, les prix sont libérés, un système bancaire moderne est mis en place, les privatisations d’entreprises d’État se multiplient, parfois dans des conditions suspectes, la corruption reste très importante. Les entrepreneurs accueillis dans le parti (2001), c'est une vraie révolution. Ces années sont marquées par une croissance économique record plus de 10% en moyenne sur la décennie 1993-2003...

Le niveau de vie augmente nettement et une classe moyenne d’une centaine de millions de personnes fait son apparition, ce qui reste peu par rapport aux 1.350M d'habitants. Cette catégorie de personnes s’ouvre aux influences étrangères, introduites d’abord par les Chinois de la diaspora ( Hong Kong, USA, Europe), et au mode de vie à l’occidentale (loisirs – 2 week-end de repos par mois – karaoké, tourisme, nouvelles habitudes alimentaires, etc.)

Dans le reste du pays le progrès n’a pas atteint tous les villages dont 25% restent inaccessibles faute de routes, et 80 millions de paysans vivent sous le seuil de pauvreté, recherchant à émigrer vers les villes, mouvements pourtant très contrôlés par les autorités... Ces populations sont souvent celles des ethnies minoritaires, qui gardent leurs spécificités, et restent méfiantes vis à vis du pouvoir central. ( voir Tibet)
Après la répression de Tiananmen, en 1989, c'est l’isolement sur la scène internationale, l’embargo occidental sur les ventes d’armes, la baisse des investissements étrangers et du tourisme, poussent Deng Xiaoping à renouveler sa recommandation aux dirigeants chinois de faire profil bas « en fuyant la lumière et en recherchant l’obscurité ».
La Chine se montre conciliante envers les États occidentaux et ses voisins : pas de véto pendant la 1ère guerre du Golfe, accord de reconnaissance des frontières avec la Russie, ratification du traité de non-prolifération en 1992, participation aux forums de l’Asean à partir de 1993. L'objectif est de faire "oublier" la période précédente...

Cependant elle reste intransigeante sur certains principes : la non-ingérence dans ses affaires intérieures et l’affirmation de sa souveraineté sur Taïwan (refus de toute indépendance et droit de recours à la force armée pour rétablir sa souveraineté sur l’ile)

B – Des ambitions globales (1992- 2002)
Après le départ de Deng Xiaoping , en 1992, ses successeurs (Jiang Zemin) adoptent une « stratégie de grand pays ». En 1996 ils organisent de grands manœuvres navales devant Taïwan et tirent des missiles, lors de la crise du Kosovo en 1999 elle soutien la Serbie, contre les autres nations occidentales, en bref, la Chine assume sa singularité et un rôle qu'elle veut désormais planétaire.

Les ambitions diplomatiques de la Chine en Asie s’affirment et elle renoue des relations avec ses voisins : Inde, nouvelles républiques d’Asie centrale, Russie qui lui vend des armes ( notamment son premier porte-avion nucléaire) et avec laquelle elle met au point le groupe de Shanghai en 1996 (qui est devenue depuis l’organisation de coopération de Shanghai, une stratégie de quasi alliance, en 2001). A l’approche du nouveau millénaire le miracle économique se poursuit (croissance de +10% par an en moyenne entre 1995 et 2005).

la Chine intègre l’OMC en 2001, Pékin est choisi pour accueillir les JO de 2008 et en 2002 Shanghai l’est pour accueillir l’exposition universelle de 2010. L'affirmation de la Chine sur la scène internationale se renforce, et le pays commence à faire peur, d'abord à ses voisins , pour qui l'ambition de la chine pose problème, comme le Japon.

Le pays passe de la 6e puissance mondiale en 2000 à la 2e en 2010, devient le 1erexportateur mondial (2009) et 2nd importateur, forme plus de 800 000 ingénieurs par an et développe des hautes technologies par transferts de technologie (Taïkonaute en 2003, fusée " longue marche" centrales nucléaires, TGV chinois)


En 2002 Hu Jintao, qui doit son ascension à Deng Xiaoping (et à Zhao Ziyang), devient secré- taire général du PCC, puis président de la République en 2003 (réélu en 2008 pour 5 ans) ; considérant que la stratégie agressive s’avère contreproductive en terme d’image, la modèle chinois de développement est mis à mal par des reportages qui montrent le vrai visage de "l'atelier du monde"décide d’un nouveau tournant tactique, les états occidentaux sont désormais dans une posture qui est celle d'une guerre économique, et les accusations contre la Chine se multiplient, contrefaçon, dumping social, protectionnisme, espionnage industriel...

Pour le pouvoir chinois, il s’agit de développer une « société harmonieuse dans un monde harmonieux ».

C – La « montée pacifique » (depuis 2003)

"L’atelier du monde" a les moyens d’avoir de grandes ambitions internationales traduites par le slogan de « montée pacifique » (2003) :

Maitriser les étendues occidentales de son territoire en le sinisant (Xinjiang, Tibet) et contrôler ses abords maritimes (litiges avec les Corées, le Japon, les Philip- pines, le Vietnam à propos des iles Spratleys ou Paracels)
Recouvrer Taïwan : proposition d’une réunification sur le modèle hongkongais : « un pays deux systèmes », ce que refusent les Taïwanais. Les économies sont très liées, interdépendantes (foxconn avec la chine littoral par exemple, Acer....) et personne n’a intérêt à une guerre, en dépit des démonstrations de force des marines respectives...

Entretenir de bonnes relations avec les États-Unis, l’Europe et le Japon avec lesquels l’interdépendance commerciale et financière s’est approfondie est de plus en plus complexe, des points de tensions demeurent très vifs, (excédent commercial et sous évaluation permanente du Yuan la monnaie chinoise, avec les états du Nord, droits de l’homme non respectés, la question du Tibet, Taïwan, les relation avec l'Iran...). L’embargo sur les armes n’est pas levé et la Chine cherche à se doter d'une puissance militaire mondiale, et sous estime de manière chronique les dépenses de ce secteur...pour ne pas alerter les voisins.

Recherche de stabilité dans la relation sino-américaine car la Chine a besoin du marché américain et place ses réserves en bons du trésor US. Les États-Unis ont une supériorité militaire écrasante dans la région Asie-Pacifique, qu’ils considèrent comme leur première priorité pour le XXIe siècle. Ils encerclent toujours la Chine par leurs bases et leurs alliances (Japon, Corée du sud, Taïwan, Thaï- lande, Singapour, Philippines, Inde, Pakistan, Afghanistan, Kirghizstan, Ouzbékistan, une "seconde guerre froide" s'observe donc, mais son centre de gravité s'est déplacé...

L’Europe est considérée de manière plus arrogante, cet ensemble ne semble pas pour les chinois être en mesure de rivaliser avec eux. ( réaction chinoise contre les critiques françaises lors des JO de Pékin et le parcours de la flamme olympique en France, perturbé par des partisans du Tibet) ; elle profite de la crise depuis 2008 pour s’implanter dans des pays périphériques européens : Grèce – rachat du terminal 2 du port du Pirée – Serbie, Bulgarie, mais aussi dans le cœur économique du vieux continent (700 entreprises chinoises en Allemagne emploient 7 000 salariés, une centaine en France) les investissements chinois se font plus intenses, mais sont souvent mal vécus par les européens, ressort ainsi le spectre du "péril jaune" , agité par l’extrême droite européenne par exemple.

Avec le Japon des contentieux historiques et territoriaux demeurent vifs mais les économies sont étroitement imbriquées (10 millions de Chinois travaillent dans des usines japonaises), il reste cependant que les relations sont toujours compliquées, le passif historique est là aussi très pesant...

◦ Développer sa coopération avec les principaux émergents et les puissances régionales :

- Russie (parvenir à établir un condominium sur l’Asie centrale) en passe de réussir, en particulier depuis la mise en place de l'embargo européen avec la Russie, qui se tourne donc vers la Chine...
- Réconciliation avec l’Inde (1ersommet des BRICS en 2009) mais réel contentieux à propos du dalaï-lama
- Liens privilégiés avec des puissances régionales du Moyen-Orient, d’Afrique ou d’Amérique latine (Iran, Egypte, Afrique du sud, Nigéria, Soudan, Angola, Brésil, Mexique, Argentine, Venezuela, Chili). La chine cherche à assurer son ravitaillement en matières premières ,en particulier le pétrole.
La Chine y investit sous forme de prêts qui servent à faire construire des infrastructures par des entreprises chinoises et à consolider ses approvisionnements (acquisition de mines, des exploitations pétrolières et des terres, pratique discutable du land-grabing).

◦ A partir de 2004, se rendant compte que l’influence économique ne suffit pas, (par ex. en Afrique, encore très tournée vers l’Occident) Les chinois développent une stratégie de soft power : instituts Confucius (250 en 2007, en 1 000 en 2020), radios et télévisions internationales diffusés par les box internet...

◦ La modernisation de l’armée chinoise est très nette depuis 1992. Son budget a doublé entre 2000 et 2005 et devait encore doubler d’ici 2015. Estimé à $ 120 milliards (620 pour celui des USA) il est le second au monde, et la Chine se dote d’une flotte de haute mer, d’une flotte aérienne, de missiles et de toutes les dernières technologies se montrent capables de défendre leurs intérêts à l’étranger (elle en a, ce qui est aussi une nouveauté) en 2012, récupération de 20 000 Chinois en Libye, 1er porte avion nucléaire (aout 2012), même s'il est de conception Russe...

Conclusion :

La puissance chinoise effraye aujourd’hui : pour preuve les titres d’ouvrages récents parus sur ce sujet en France : La Chine sera-t-elle notre cauchemar ? (2005), Quand la Chine veut vaincre (2007), Le Vampire du Milieu (2010), L’arrogance chinoise (2011), La visée hégémonique de la Chine (2011)

Elle est accusée d’être un paradis pour la contrefaçon et de la corruption, d’être un concurrent déloyal et d’être à l’origine de la désindustrialisation des pays développés, qui pourtant à bien d’autres causes. On la soupçonne de vouloir bâtir un duopole avec les États-Unis, voire de préparer son hégémonie.

Si le monopole de l’Occident sur une forme de domination du monde est incontestablement terminé, il ne faut pas négliger certaines faiblesses de la nouvelle puissance asiatique :
• son vieillissement : la Chine risque d’être vieille avant d’être riche. Le problème des retraites est épineux (moins d’ 1/4 des ruraux et des mingongs sont couverts contre 90%des citadins)
• la contestation sociale qui se développe et risque de s’amplifier avec les difficultés économiques (ralentissement de la croissance à 7,5% en 2012) ; le pays n’est pas à l’abri de nouvelles phases d’instabilité. La Chine est devenue un des pays les plus inégalitaires du monde (son indice de Gini est de 47, presque autant qu’au Brésil, pays le plus inégalitaire du monde). Les chiffres officiels font état de 200 000 « incidents de masse » (émeutes) en 2010 ayant fait dizaines de morts ! Dont l'origine est parfois nébuleuse...

• La situation de certaines minorités, qui sont les plus pauvres du pays (Hui, Ouighours, Tibétains) recèle un fort potentiel de contestation (émeutes de Lhassa en 2008, d’Urumqi en 2009) Images terribles de moines tibétains s'imolants par le feu sur dse axes de circulation.

• son "soft power" est encore très modeste : son modèle politique et économique (le consensus de Pékin), soit un État-parti autoritaire et une économie libérale, n’est pas exportable et peut-être pas viable en période de crise du monde développé. Le laogaï existe toujours et les exécutions capitales sont très courantes (4 000 en 2011 ?)

• Sa croissance a un fort impact en terme de dégradation de l’environnement : consommation d’énergie trop élevée (son industrie consomme, pour les mêmes fabrications, 50% de plus qu’en Europe) elle est le 1er émetteur de Gaz à Effet de Serre, la pollution et la gestion de l’eau son calamiteux, la pollution de l’air très grave, la déforestation se poursuit et la gestion des déchets est anarchique.

Xi Jinping, nouveau secrétaire général du PCC en novembre 2012, et la nouvelle équipe qui va succéder à Hu Jintao et Wen Jiabao (Premier ministre jusqu’en 2013) auront donc fort à faire, la reprise en main semble en marche avec une campagne de lutte contre la corruption très intense qui est aussi critiquée car dénoncée comme un moyen pour le pouvoir d'éliminer des rivaux...

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